2) Les produits de Monsanto
a) Présentation des produits et procédures judiciaires à l'encontre de Monsanto
-Le Lasso
"Le lasso" est un herbicide qui lutte contre le piétin échaudage (maladie fongique des sols provoquant la pourriture des racines, et cause l'échaudage du grain) qui permet d'inhiber la croissance du champignon à l’origine de la maladie et protège ainsi les racines, notamment au début du cycle de la culture. L'ancêtre du Lasso n'est autre que l'Agent Orange. Il a été retiré des ventes en 2007. Un agriculteur de Charentes a porté plainte contre Monsanto. Il a été intoxiqué par du Lasso lors du nettoyage d'un cuve d'épandage en 2004.
-Le maïs Mon810
Un maïs capable de résister à des insectes ravageurs (pyrale du maïs, lépidoptère) par la sécrétion d'un insecticide. En France, une clause de sauvegarde a été prise à son encontre en 2008, le Mon810 est interdit de culture. En 2007, 22 000 hectares ont été ensemencés avec du Mon810 dû à ce moratoire. Il est autorisé dans neuf autres pays, dont récemment au Brésil.Aux Etats-Unis, il est commercialisé sous le nom de Yieldgard.
-L’hormone de croissance bovine
L'hormone de croissance bovine est une hormone naturelle qui est sécrétée pas l'hypophyse des vaches après la naissance d'un veau. Elle permet de stimuler la production de lait en mobilisant les réserves corporelles de la vache. L’injection de l’hormone sur une vache deux fois par mois permet d’augmenter ses rendements de production laitière d’au moins 15%, soit une augmentation moyenne d’un gallon, ou 3,80 litres, par jour. L'injection de l'hormone perturbe le cycle naturel de la vache et entraîne des effets physiologiques mettant sa vie en danger. Sa production a été arrêtée en 2008.
-Les PCB
Les "PCB" ou polychlorobiphényles sont des éléments chimiques qui entrent dans le processus de fabrication et de synthèse de plastiques et fibres synthétiques qui conduisent Monsanto à devenir un des leaders mondiaux de la production de PCB. Dans les années 40, Monsanto devient l’un des premiers fabricants mondiaux dans le domaine du caoutchouc, puis du plastique et des fibres synthétiques, comme le polystyrène. En France il est appelé pyralène. Il est interdit dans le début des années 1980.
En 1937, le Dr, Emett Kelly, qui à ce moment là dirige le service médical de Monsanto, prend part à une réunion ayant pour objectif de montrer les dangers du PCB. Cette étude est dirigée suite à un catastrophe industrielle qui a coûté la mort de trois employés et provoqué chez d'autres une maladie de peau d'un type nouveau qui sera appelé «chloracné», après avoir été exposé à des vapeurs de PCB. En 1966, l'étude du Suédois Soren Jensen montre que le PCB est responsable de soucis environnementaux majeurs en Europe du Nord à cause de sa capacité à s'accumuler tout au long de la chaîne alimentaire (les rivières, le lait maternel, les fruits de mer, les poissons, la faune et la flore). Un constat identique de bioaccumulation est réalisé en 1968 pour les États-Unis par le Dr. Robert Riseborough de l'Université de Californie. L'année suivante, la firme reconnaîtra la dangerosité des PCB. En 2002, Monsanto a été amené en justice après la plainte de 3450 résidents d'Anniston. A l'issue du procès, Monsanto a été jugé coupable et a été condamné à payer 700 millions de dollars de dommages et intérêts. Des documents internes ont montré que la firme était consciente depuis plus de 30 ans que les poissons des rivières environnantes étaient contaminés par les rejets d'une de ses usines. D'après un rapport rendu publique en mars 2005 par l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA), 308 000 tonnes de PCB ont été fabriquées à Anniston de 1929 à 1971. Sur ce bilan, 32 000 tonnes de ces déchets contaminés ont été déposées dans une décharge à ciel ouvert, située sur le site même, au cœur de la communauté noire de la ville. Pas une seule peine de prison n'a été retenue contre les responsables de la firme (dans la justice américaine il est très difficile d'appréhender des personnes physiques pour des activités d'une personne morale (entreprise).
Définitions:
Glyphosate: Le glyphosate est un désherbant total autrefois produit sous brevet par Monsanto à partir de 1974, puis tombé dans le domaine public en 2000.
Dekalb est la marque de semences de
grandes cultures pour le groupe Monsanto. Cette activité est concentrée
sur le maïs et le colza.
En 1999, Rhônes-Poulenc (groupe chimique et pharmaceutique Français qui deviendra Aventis en décembre 1999) a gagné un procès contre Dekalb et Monsanto, et a obtenu 65 millions de dollars de dommages et intérêts. Les deux groupes Américains on été accusé d'avoir contrefait des brevets pour la production de maïs GM.
En 1999, Rhônes-Poulenc (groupe chimique et pharmaceutique Français qui deviendra Aventis en décembre 1999) a gagné un procès contre Dekalb et Monsanto, et a obtenu 65 millions de dollars de dommages et intérêts. Les deux groupes Américains on été accusé d'avoir contrefait des brevets pour la production de maïs GM.
Le
Round Up Commercialisé pour la première fois en 1975. C'est un
herbicide total et non sélectif dont la substance active principale est le glyphosate. Le Round Up a connu un succès très rapide tant
auprès des agriculteurs qu'au jardiniers amateurs qui étaient séduits pas la
réputation de biodégradabilité. Il est l'herbicide le plus vendu depuis
plus de 30 ans. Une publicité où un chien couvrait une plante de Roundup afin
de déterrer un os enseveli pour le manger en toute sécurité, sans se préoccuper
d’éventuels résidus toxiques sur sa nourriture a été produite en 1996. Cette
annonce promouvant la non-toxicité du désherbant fut condamnée pénalement pour
publicité mensongère dans plusieurs pays.
Pas la peine, on le montra a l'oral
http://www.dailymotion.com/video/xciz1o_1996-monsanto-round-up-rex-le-chien_lifestyle
http://www.dailymotion.com/video/xciz1o_1996-monsanto-round-up-rex-le-chien_lifestyle
-Le Lasso
"Le lasso" est un herbicide qui lutte contre le piétin échaudage (maladie fongique des sols provoquant la pourriture des racines, et cause l'échaudage du grain) qui permet d'inhiber la croissance du champignon à l’origine de la maladie et protège ainsi les racines, notamment au début du cycle de la culture. L'ancêtre du Lasso n'est autre que l'Agent Orange. Il a été retiré des ventes en 2007. Un agriculteur de Charentes a porté plainte contre Monsanto. Il a été intoxiqué par du Lasso lors du nettoyage d'un cuve d'épandage en 2004.
-Le maïs Mon810
Un maïs capable de résister à des insectes ravageurs (pyrale du maïs, lépidoptère) par la sécrétion d'un insecticide. En France, une clause de sauvegarde a été prise à son encontre en 2008, le Mon810 est interdit de culture. En 2007, 22 000 hectares ont été ensemencés avec du Mon810 dû à ce moratoire. Il est autorisé dans neuf autres pays, dont récemment au Brésil.Aux Etats-Unis, il est commercialisé sous le nom de Yieldgard.
-L’hormone de croissance bovine
L'hormone de croissance bovine est une hormone naturelle qui est sécrétée pas l'hypophyse des vaches après la naissance d'un veau. Elle permet de stimuler la production de lait en mobilisant les réserves corporelles de la vache. L’injection de l’hormone sur une vache deux fois par mois permet d’augmenter ses rendements de production laitière d’au moins 15%, soit une augmentation moyenne d’un gallon, ou 3,80 litres, par jour. L'injection de l'hormone perturbe le cycle naturel de la vache et entraîne des effets physiologiques mettant sa vie en danger. Sa production a été arrêtée en 2008.
-Les PCB
Les "PCB" ou polychlorobiphényles sont des éléments chimiques qui entrent dans le processus de fabrication et de synthèse de plastiques et fibres synthétiques qui conduisent Monsanto à devenir un des leaders mondiaux de la production de PCB. Dans les années 40, Monsanto devient l’un des premiers fabricants mondiaux dans le domaine du caoutchouc, puis du plastique et des fibres synthétiques, comme le polystyrène. En France il est appelé pyralène. Il est interdit dans le début des années 1980.
b) Conséquences de ces produits sur l'écosystème
Round Up:
Selon
les agences réglementaires il est non cancérigène pour l'homme. Mais des études
récentes ont démontré le contraire. Une étude canadienne, publiée en 2001,
montre que des hommes exposés au glyphosate plus de deux fois par an
ont 50% de chance en plus de développer un lymphome non hodgkinien,
cellules cancéreuses, que des hommes jamais exposés. Glyphosate (Roundup)
est l'un des herbicides les plus toxiques, et est la troisième cause la plus
fréquemment rapportée de maladies liées aux pesticides chez les agriculteurs.
Les produits contenant du glyphosate contiennent aussi d'autres
composés, qui peuvent être toxiques. Le glyphosate est techniquement
extrêmement difficile à mesurer dans les échantillons environnementaux, ce qui
signifie que les données font souvent défaut sur les niveaux de résidus dans
les aliments et l'environnement, et donc ne peuvent être fiables. L'Agence
américaine de protection de l’environnement détaille les effets nocifs sur la
santé que pourrait provoquer l’exposition à de fortes doses de glyphosate :
« Congestion des poumons, accélération du rythme de la respiration» à court
terme, «endommagement des reins, effets sur la reproduction» à long terme.
Cette substance pollue les eaux de certaines régions françaises, 55% des nappes
superficielles et 2,7% des nappes souterraines selon la direction
départementale des affaires sanitaires et sociales.
-L'aspartame
La
production d'aspartame, édulcorant artificiel dont le pouvoir sucrant est
environ 200 fois supérieur à celui du saccharose, qui était commercialisé sous
le nom de NutraSweet par Monsanto, a été revendue en 2000 à J.W. Childs Associates.
Il y a au total 92 symptômes prouvés de l’aspartame passant par le coma et
allant jusqu’à la mort. Pour en citer une partie : tumeurs
cérébrales, malformations congénitales, maladie d'Alzheimer, l'arthrite,
l'épilepsie, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, lymphome,
le diabète, les troubles thyroïdiens...
La
majeure partie de ces symptômes sont d’ordre neurologique, car l’aspartame
détruit le système nerveux. La langue brûlante et d'autres troubles observés
dans plus de 60 cas peuvent être directement liés à la consommation
d’aspartame.
-PCB
En 1937, le Dr, Emett Kelly, qui à ce moment là dirige le service médical de Monsanto, prend part à une réunion ayant pour objectif de montrer les dangers du PCB. Cette étude est dirigée suite à un catastrophe industrielle qui a coûté la mort de trois employés et provoqué chez d'autres une maladie de peau d'un type nouveau qui sera appelé «chloracné», après avoir été exposé à des vapeurs de PCB. En 1966, l'étude du Suédois Soren Jensen montre que le PCB est responsable de soucis environnementaux majeurs en Europe du Nord à cause de sa capacité à s'accumuler tout au long de la chaîne alimentaire (les rivières, le lait maternel, les fruits de mer, les poissons, la faune et la flore). Un constat identique de bioaccumulation est réalisé en 1968 pour les États-Unis par le Dr. Robert Riseborough de l'Université de Californie. L'année suivante, la firme reconnaîtra la dangerosité des PCB. En 2002, Monsanto a été amené en justice après la plainte de 3450 résidents d'Anniston. A l'issue du procès, Monsanto a été jugé coupable et a été condamné à payer 700 millions de dollars de dommages et intérêts. Des documents internes ont montré que la firme était consciente depuis plus de 30 ans que les poissons des rivières environnantes étaient contaminés par les rejets d'une de ses usines. D'après un rapport rendu publique en mars 2005 par l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA), 308 000 tonnes de PCB ont été fabriquées à Anniston de 1929 à 1971. Sur ce bilan, 32 000 tonnes de ces déchets contaminés ont été déposées dans une décharge à ciel ouvert, située sur le site même, au cœur de la communauté noire de la ville. Pas une seule peine de prison n'a été retenue contre les responsables de la firme (dans la justice américaine il est très difficile d'appréhender des personnes physiques pour des activités d'une personne morale (entreprise).
Définitions:
Glyphosate: Le glyphosate est un désherbant total autrefois produit sous brevet par Monsanto à partir de 1974, puis tombé dans le domaine public en 2000.