vendredi 13 janvier 2012

III): Les conséquences écologiques et économiques d'une stratégie de croissance.




III): Les conséquences écologiques et économiques d'une stratégie de croissance.
A) Les conséquences économiques des techniques OGM en France. 



  En France les cultures OGM ne sont pas autorisées, mais petit à petit les techniques d'OGM menacent d'être réintroduites dans l'agriculture Française. Quels en seront les conséquences économiques pour les agriculteurs et les consommateurs.
  De nos jours en France les OGM sont importés depuis la fin des années 90. Ces OGM sont sous forme d'alimentation animale. Les techniques OGM ne sont pas inconnues en France. Le maïs Mon 810 a été autorisés mais ensuite fut interdit en 2008. Ce maïs provient des firmes de Monsanto. Mais la croissance régulière des adaptions des techniques OGM soulève des craintes pour les agriculteurs. Pour illustré les conséquences économiques des OGM nous allons prendre l'exemple du maïs Le mais GM et le mais non GM.

 
b) Les coûts supplémentaires.
le cas du maïs bio est exemplaire. Telle qu’elle est perçue aujourd’hui par ses acteurs et ses consommateurs, l’agriculture biologique n’est en effet pas compatible avec une présence d’OGM, même inférieure au seuil d’étiquetage de 0,9%. Compte tenu des résultats des études sur les pollinisations croisées, la présence de maïs génétiquement modifié dans une zone de cultures exclut donc la mise en culture de maïs biologique. La production de maïs biologique est essentielle pour de nombreux éleveurs biologiques, qui devraient faire face à d’importants coûts de substitution si elle venait à disparaitre. Ces coûts seraient alors répercutés, en bout de chaîne, sur les prix finaux supportés par les consommateurs.»


c): Les conséquences sur la filière de l’alimentation animalière.



Logo de "Label Rouge"




Définition :
  «Pour l’obtention et le maintient du Label Rouge, l’ensemble des acteurs d’une filière doivent se conformer à un cahier des charges.»
 

  L’étiquetage «Label Rouge» possède une place importante dans le marché. Avec l’étiquetage «Label Rouge» le produit est certifié de qualité. Mais l’étiquetage «Label Rouge» ne détermine pas si l’animale à but de consommation a était élevé et nourris d’aliments OGM :
«Les cahiers des charges des produits bénéficiant d’une Appellation d’origine contrôlée (AOC), d’un Label rouge (LR), ou d’une Indication géographique protégée (IGP) n’excluent pas systématiquement l’utilisation de produits OGM. Il faut donc vérifier au cas par cas.»


  Mais sur chaque produit il y a l’indication du contenu de l’alimentation animalière. Si les sources de l’alimentation proviennent de plantes OGM.
  «
 
Source
Conclusion:

  Dans ce combat d'OGM ceux avec l'avantage sont les producteurs de GM. Ils n'ont pas de règlement stricte à maintenir. Les agriculteurs Français ont déjà vécu « la bataille des OGM » et ne souhaitent pas la revivre. Plusieurs témoignages renforcent l'aspect de la difficulté du coexistence des deux techniques de production.
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  Même sans la présence directe des cultures OGM en France les consommateurs sont confrontés par les techniques GM. Sous forme d’alimentation animalière qui finit par se retrouvé dans nos assiettes sous forme de viande.
 
Une enquête de Greenpeace nous le démontre que la coexistence relève des difficultés :

«
  Greenpeace exige le maintien de la clause de sauvegarde sur le maïs MON 810. La liberté et le droit de produire sans OGM doivent primer.»
  Greenpeace voit qu’au final les techniques OGM déplaceront les techniques « naturelles ». Certe Greenpeace nous démontre les difficultés lié à l’introduction d’OGM sur le territoire, mais il existe autres arguments pour l’introduction des techniques OGM. Mais au finale les aspects négatives sont plus nombreux et plus justifiés.
 
 
 
Définition d'étiquetage :
L'étiquetage des produits alimentaires vise à garantir que les consommateurs disposent d'une information complète sur le contenu et la composition de ces produits, afin de protéger leur santé et leurs intérêts. D'autres informations peuvent renseigner sur une qualité particulière du produit, comme l'origine ou la méthode de production. Certaines denrées alimentaires font de plus l'objet d'une réglementation spécifique, comme les organismes génétiquement modifiés, les aliments allergènes, les aliments destinés aux nourrissons ou encore diverses boissons.
L'étiquetage de certains produits non alimentaires doit également contenir des informations particulières, afin de garantir la sécurité de leur utilisation et de permettre au consommateur d'opérer un véritable choix. Par ailleurs, l'emballage des produits alimentaires doit respecter des critères de fabrication afin d'éviter qu'il ne contamine ces produits.
Source:


 
L’étude du CREG montre clairement que la mise en culture de maïs GM sur le territoire français rendra à terme impossible la consommation de produits exempts d’OGM, qu’ils soient conventionnels ou biologiques. Elle contraindra tous les citoyens/ consommateurs français à accepter un peu d’OGM dans toute leur alimentation. Ce « un peu » dépendra du seuil choisi, et de la proportion des cultures GM/non GM. Pour Greenpeace, compte tenu du système inique du pollué payeur, le prix des produits « peu contaminés » sera supérieur aux produits OGM ; plus le seuil sera bas et la pression OGM forte, plus ce différentiel sera fort. Au vu de la volonté des citoyens européens et français de ne pas consommer d’OGM, des incertitudes sanitaires et de leurs impacts écologiques irréversibles, il ne faut pas cultiver d’OGM en France. C’est le seul moyen de préserver une agriculture de qualité.  : Greenpeace
 
La réglementation européenne impose la mention « issu de… génétiquement modifié » sur l’étiquette lorsque les ingrédients, additifs ou les arômes des produits alimentaires contiennent plus de 0,9% d’OGM. »: Greenpeace
:
Le Label Rouge est une marque collective contrôlée par le ministère de l’agriculture et réservée à des produits agricoles L’article L.641-1 du code rural stipule que "le Label Rouge atteste que des denrées alimentaires ou des produits agricoles non alimentaires et non transformés possèdent des caractéristiques spécifiques établissant un niveau de qualité supérieure, résultant notamment de leurs conditions particulières de production ou de fabrication et conformes à un cahier des charges, qui les distinguent des denrées et produits similaires habituellement commercialisés.
 
Certaines agricultures souhaitent produire des produits de qualité. Pour cela, dans le secteur animalière de l’agriculture il faut contrôler les sources d’alimentation.
En France pour permettre aux producteurs de mettre leurs produits en valeur; sur l’aspect de qualité, l’étiquetage «Label Rouge» a été crée.

  Au cas ou l’apparition de maïs OGM se ferrait dans l’agriculture française il ya aura une émergence de double marché entre les produits GM et les produits non GM. Nous allons l’illustré par l’exemple du maïs GM et non GM.
  Entre les deux maïs il y aura une différance de prix, le maïs « naturel » serait d’un prix plus élevé à cause de ses couts de production plus élevé que le maïs GM. La différance du prix entre les deux sorts de maïs va créer un choix aux consommateur. Le maïs non GM serait considéré comme un produit de qualité, certifié par l’étiquetage. Le maïs GM est certes moins chère mais est d’une qualité incertaine. Le surcoût du maïs non GM peut entrainer sa difficulté sur le marché, voire même la disparition de la filière. L’atout de la qualité le différencie des autres concurrences sur ce marché. L’introduction de cultures d’OGM met en danger l’existence des cultures «naturelles». Dés que la présence d’OGM est accepté sur un territoire, les cultures «bio» ne peuvent plus existé. L’enquête de Greenpeace nous le démontre :



a) les risques a prévenir dans une situation de cultures OGM.





Ceci nous démontre une autre conséquence suite à la présence de cultures GM.

  Si la France autorise les cultures de maïs OGM il y aura une grande concurrence entre la maïs GM et le maïs non GM. La coexistence des deux techniques serait surement très dure, voire impossible. Plusieurs actes nous le démontre.
  Les deux différents cultures seront au risque de contamination. Soit par l'intermédiaire des machines agricoles ou/et par les flux de pollen (si deux champs sont à une distance réduite). Ses contaminations sont craints par les agriculteurs, car pour qu'un maïs soit classé un mais non GM il faut pas dépasser le seuil de 0,9 trace d'OGM (selon la réglementation nationale). Si le seuil est respecté le produit peut être d'étiquetage(voire définition) libre d'OGM. Ce seuil est indispensable pour mettre en valeur le produit vendu, l'étiquetage permet de vendre le produit au prix du valeur (ici le manque d'OGM). Mais pour pouvoir respecté se seuil dans un environnement de cultures GM il faut adapter des changements dans les pratiques culturales :
  • tests fréquents des lots de semences/ des cultures
  • nettoyage du matériel agricole
  • distance nécessaire pour permettre l'isolement des cultures GM.
  Toutes ses nouvelles pratiques révèlent des coûts supplémentaires à la production. La question se pose si l'état mettra en place des subventions pour les cultures sans traces d'OGM qui pourrai être une solution à garantir la survie de la production des cultures non OGM. Car après l'enquête de Greenpeace: « pour produire du maïs non étiquetage dans un environnement de cultures GM il faut rajouter un surcoût de 5à 37 euros par tonne de maïs non GM »

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